06 fevereiro 2006

Brasillach sobre árabes e judeus

«(...) l'impression réellement considérable qu'a faite auprès des Arabes et des Berbères l'arrivée au pouvoir de M. Blum. On vous l'a sans doute dit, ma chère Angèle, mais il importe d'avoir entendu cet étonnement même plus scandalisé, cet étonnement douloureux, de gens pour qui il est parfaitement impensable, comme disent les philosophes, d'être commandés par un personnage de la race élue. Libre à vous, ma chère Angèle, de tenir l'antisémitisme pour un préjugé, et je ne désire pas de pogrom. Mais ni vous ni moi n'empêcherons que les Arabes n'aiment pas les Juifs.
On m'a raconté une petite histoire assez significative. Dernièrement, il y a eu un match de football à Fès entre une équipe de soldats de la Coloniale, et une équipe composée à peu près uniquement de Juifs. Après le match, quelques soldats, fort excités, et même légèrement éméchés, sont passés par le Mellah, qui est, comme vous le savez, la ville juive. Ils ont discuté ferme avec quelques Israélites, et une petite bagarre a commencé. Bagarre sans importance, avec une douzaine de figurants, et telle qu'il s'en produit souvent après le sport. Mais, voyant cela, quelques Musulmans rentrèrent aussitôt chez eux, et, quelques minutes après, le quartier arabe le plus proche se déversait dans le Mellah. Sans rien savoir de l'incident, les Musulmans avaient pris fait et cause pour les soldats, et si l'on n'avait pu établir un barrage de police assez rapide, un massacre général aurait commencé. Je ne vous donne pas cela comme une solution, mais il me semble que les dignes professeurs en tournée auraient tort de négliger des faits de ce genre. Les beaux discours des moralisateurs n'y changeront rien. Il faut prendre les pays comme ils sont.»

"Je Suis Partout", 20 de Março de 1937.